« Chronique impatiente de la mobilité quotidienne », par Olivier Razemon

Regard décalé de voyageur infatigable sur les grands maux et petits tracas des transports.

chronique-impatiente-de-la-mobilité-quotidienne L’auteur se pose les bonnes questions sur la question de la mobilité : pourquoi les élus qui défendent les lignes de chemin de fer ne prennent-ils jamais le train ? est-il vrai qu’on ne peut plus se garer dans les centres-villes ? Le « plan vélo » sera-t-il efficace ? Pourquoi les feuilles mortes empêchent-elles les trains d’avancer ? Que disent les panneaux de signalisation de notre société ?

Olivier Razemon, interrogé par Christophe Guillemin dans le SmartCity mag, partage ses observations sur les différents modes de transports et leurs usages, mais aussi sur l’aménagement et l’organisation de l’espace urbain.

Parmi ses réflexions, des questionnements sur la sémantique utilisée : « smart-city », « écomobilité », « mobilité durable », etc.

Selon l’auteur, le mot « intelligent » est mis à toutes les sauces. Il rédige ainsi un billet sur les « trottoirs intelligents« , dont le principe est de produire de l’électricité grâce aux pas des piétons.

Avant de penser à ce type de solution, il faudrait déjà que les trottoirs soient mieux pensés pour les piétons, avec par exemple des élargissements quand cela est nécessaire afin qu’il y ait une continuité d’itinéraire, sans obstacles. Ce type de « confort » est de nature à favoriser le développement de la marche à pied en ville, bien plus que des dalles électroniques qui allument des lampadaires.

Il affirme avec bon sens que « c’est l’usage que l’on fait des outils qui peuvent les rendre ‘intelligents’ et non les outils eux-mêmes« .

Interview dans le www.smartcitymag.fr